Le cœur historique de Samoëns avec ses anciennes Halles, son église et le Gros Tilleul renvoient à une histoire quasi-millénaire et à un patrimoine ancestral. Le nom « Samoëns » remonte ainsi à l’an 1167. Il provient d’une expression médiévale qui qualifie « les sept monts » entourant le village : Cuidex, Vigny, Folly, Oddaz, Bostan, Chardonnière, La Vullie.

C’est pourquoi les habitants du village sont appelés septimontains et septimontaines.

Une riche histoire locale

C’est sur la commune de Samoëns que se dressent les ruines du château de Montanier. Celui-ci aurait été édifié au XIIIe siècle. Siège d’une seigneurie,  il  aurait été détruit lors de la prise et de l’incendie du bourg de Samoëns lors des guerres de Bourgogne au XVe siècle, lors de l’invasion des Bernois. L’église Notre-Dame de l’Assomption, connut également le même destin lors de cette invasion. L’église de Samoëns fut reconstruite, pas le château. Lors de l’aménagement du jardin botanique alpin La Jaÿsinia, en 1906, ses ruines ont cependant été intégrées au lieu et transformées en partie en abri.

Le centre économique de la Vallée du Giffre

Autre lieu emblématique de l’histoire de Samoëns : les Halles du marché. Le comte Amédée VI de Savoie instaure en 1355 un marché hebdomadaire. Pour l’abriter, les habitants de Samoëns construisent dès cette époque une première halle en bois. Chaque semaine, il s’y vendait des draps, fourrures, bonnets, aliments et graines, d’où l’appellation grenette. On y organisait aussi des foires et des réunions publiques marquant les origines de la vie municipale du chef-lieu, qui devient le centre économique de la vallée du Giffre.

Monument historique naturel et emblème de Samoëns

Un centre symbolisé par un monument historique naturel, le Gros Tilleul. Il a été planté en 1438 au centre de Samoëns, pour célébrer un jugement rendu par le duc Amédée VIII de Savoie. Un jugement confirmant aux Septimontains la possession de plusieurs alpages situés dans la vallée voisine de la Manche. Cet arbre atteint aujourd’hui 9,50 mètres de tour de tronc pour une hauteur de 20 mètres. Il est le témoin de près de six siècles d’histoires et est devenu l’emblème du village. Sa réputation a largement franchi les frontières de la commune, tout comme celle des tailleurs de pierres.

Patrimoine d’éternité, l’art funéraire septimontain

L’art funéraire à Samoëns est visible devant la maison paroissiale et dans le cimetière communal. Il reflète le savoir-faire des anciens maçons et tailleurs de pierres de la vallée du Giffre en Haute-Savoie.

Amateurs d’art, passionnés de sculpture et de symbolisme, nous avons concocté cette visite exclusivement pour vous ! Le cimetière septimontain, illustre le talent d’une fraction des tailleurs de pierres : les sculpteurs. Leurs œuvres sont visibles au cimetière : colonnes, statues ou encore caveaux en pierre. Au XIXe siècle, de nombreux monuments funéraires étaient commandés à des sculpteurs locaux. Ils le furent notamment à François-Marie Mugnier (1825-1900), un spécialiste de la production de stèles funéraires.

Le Tilleul
Fontaine du tailleur de pierre à Samoëns
Eglise et Criou à Samoëns

Télécharger le flyer du chemin des sculptures